En France, le marché du coliving séduit et connait une croissance sans précédent durant les dernières années, une croissance portée par de nombreux projets et des start-ups aussi innovantes qu’ambition. Colodge fait partie de ces visionnaires qui ne se contentent pas de se démarquer, mais au contraire souhaite mener la danse. Ainsi, après l’ouverture récente d’une résidence à Lyon, la start-up Colodge annonce son ambition d’atteindre les 5 000 chambres d’ici 2030.
Doubler sa part de marché dans l’Hexagone
C’est en 2014 que Colodge voit le jour sous l’impulsion de Thomas Schmider, conscient du potentiel du coliving ainsi que des évolutions en matière d’habitat pour de nombreux demandeurs de logement. Le coliving selon Colodge se tourne essentiellement vers les jeunes actifs, professionnels indépendants et étudiants, en leur proposant une offre haut de gamme dans des résidences rénovées de manière à offrir un maximum de confort, une décoration « comme à la maison », le tout en préservant le patrimoine architectural de chaque bâtisse. Depuis sa création, Colodge gère 15 résidences pour une capacité d’accueil totale de 200 chambres.
Malgré son statut de pionnier, la start-up lyonnaise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et vise haut pour les prochaines années, notamment en doublant sa part de marché en France. « Au départ, nous visions 25 grandes villes de l’Hexagone avant de comprendre que le besoin existait aussi dans les villes moyennes où l’offre est moins développée. Aujourd’hui, nous voulons nous implanter dans 50 villes et offrir 5 000 chambres à horizon 2030 », explique Thomas Schmider. En ligne de mire, les grandes villes comme Paris, Marseille, mais aussi Strasbourg et les zones frontalières de Bâle et Genève en Suisse.
500 à 600 millions d’euros d’investissement
Cette vision ne peut se réaliser qu’à grand coup d’investissements, et le fondateur de Colodge en est conscient : « Cet objectif nécessite 500 à 600 millions d’euros d’investissement ». Des fonds qui devraient être débloqués grâce à divers tours de table, dont une première opération cette année. Si besoin, la start-up pourrait envisager la vente de certains de ces actifs afin de financer progressivement ce projet ambitieux.